Expert agréé spécialisé en art nomade & tribal, kilims d’Anatolie anciens & tapis d’Orient

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Notre service de Restauration Et Reparation

Face aux premiers signes d’usure sur vos kilims et tapis, consultez rapidement un expert pour préserver leur authenticité. Une intervention rapide évite des coûts supplémentaires et assure la préservation de l’originalité de votre pièce.

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Votre expert

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Sait Tarkan,

(Autorisation Préfectorale et Juridique N° 4122 du 28.8.78)

Membre de la Chambre syndicale Française des Experts spécialisés en antiquités – CSFESA

Expert agréé spécialisé en art nomade et tribal, kilims d’Anatolie et tapis d’Orient

Né sur un kilim au cœur de l’Anatolie en Cappadoce, j’ai grandi immergé dans le mysticisme de cette région. Dès mon plus jeune âge, une remarque de ma mère m’a poussé à chercher l’essence même des kilims, tentant de comprendre leur langage unique. À 12 ans, j’ai acquis mon premier kilim, guidé par le mystérieux appel « mange-moi ». Fort d’une expertise de plus de 35 ans, j’ai parcouru l’Anatolie et le Moyen-Orient pour vous offrir une collection exceptionnelle, toujours à la recherche de la qualité, de l’originalité et de la rareté.

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Pourquoi faire appel à un expert Kilim ?

Connaissance
approfondie

Ayant grandi sur les kilims et baigné dans leur histoire et culture, un expert possède une connaissance intrinsèque et authentique des pièces anatoliennes.

Qualité
& authenticité

L’expertise permet de distinguer les véritables kilims des imitations, garantissant ainsi l’authenticité et la qualité de chaque pièce.

Guide
personnalisé

L’expert saura vous conseiller selon vos besoins et désirs, en vous orientant vers le kilim qui résonne le mieux avec votre espace et votre histoire personnelle.

Conservation &
restauration

Pour assurer une conservation et une restauration méticuleuses et expertes de vos Kilims, faisant appel à des techniques professionnelles et spécialisées.

L’authenticité du Kilim
Artisanat et Passion


L'Essence du Kilim

L’Essence du Kilim

Au cœur du kilim se trouve l’expression d’une habileté ancienne, d’une passion transmise de génération en génération. Les véritables kilims sont l’œuvre des femmes qui ont utilisé des techniques séculaires pour tisser des symboles et des désirs, souvent à des fins personnelles ou familiales, notamment comme dot pour les mariages. Ainsi, chaque kilim authentique raconte une histoire, loin de la production industrielle actuelle. C’est cette authenticité et cette émotion brute qui rendent les kilims artisanaux si spéciaux.

Les Clés des Kilims Anatoliens Anciens

Les kilims anatoliens sont une classe à part, des trésors d’art ancien. Plutôt que de se plonger dans un exposé technique, il est essentiel d’appréhender le kilim comme une œuvre d’art. Certains détails révélateurs peuvent aider à distinguer un véritable kilim ancien d’une réplique moderne. En fin de compte, un kilim n’est pas qu’une simple pièce de tissu ; c’est une toile d’histoire, d’art et de culture.

Les Clés des Kilims Anatoliens Anciens
À la Recherche de Clarté

À la Recherche de Clarté

La quête de connaissances authentiques sur les kilims est parsemée d’obstacles. Tandis que certains marchands exagèrent ou embellissent l’histoire pour des raisons commerciales, d’autres peuvent ne pas avoir la connaissance nécessaire pour fournir des informations précises. Il est donc primordial de s’approcher de sources fiables et reconnues dans le domaine des kilims, loin des prétentions sans fondement. Comme le disait Molière, il est crucial de discerner ceux qui parlent avec connaissance de ceux qui parlent sans la connaître.

Nos avis clients

Découvrez ce que nos clients disent de nous et laissez-vous convaincre par leurs expériences authentiques avec nos kilims.

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Julie HOTTELART

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21/09/2022

J’ai confié à Sait la restauration d’un kilim familial qui nous est très cher. Le résultat est époustouflant ! L’équipe est à l’écoute, réactive et leurs conseils sont précieux. Le kilim a retrouvé sa splendeur d’antan.

Aurélie Lefèvre

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19/10/2022

Une véritable découverte chez Anatolya ! J’ai acquis un kilim unique pour mon salon. Son authenticité et ses motifs ajoutent une touche incomparable à mon intérieur. L’équipe est attentive et très professionnelle. Je recommande vivement !

Pierre Oudot

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12/10/2022

Expérience hautement satisfaisante chez Anatolya, alliant savoir-faire et professionnalisme. Je recommande à 100% pour tout passionné de kilims !

Kevin Thibault

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19/10/2022

Une équipe passionnée avec une véritable expertise chez M. Tarkan. Mon kilim, acquis là-bas, est une véritable pièce d’art. Service irréprochable.

Charlotte Torres

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15/09/2022

Un grand merci à M. Tarkan ! Grâce à son savoir-faire, j’ai redécouvert l’histoire derrière le kilim de ma grand-mère. Son attention aux détails et sa gentillesse font toute la différence. Je le recommande chaleureusement.

catherine paturaux

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04/08/2022

Pour une expérience d’achat ou de restauration de kilim sans fausse note, c’est chez Anatolya qu’il faut se rendre. Une équipe professionnelle, à l’écoute de nos attentes. Je suis plus que satisfaite de mon acquisition. Recommandation sans hésitation.

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Le Kilim : « Reflet du passé, joie du présent, et l’espoir de l’avenir »…

L’origine du Kilim :

L’origine du Kilim remonte à la plus haute Antiquité où les hommes échappant à la vie primitive eurent le loisir et le goût d’agrémenter leurs demeures. Depuis lors, malgré des fortunes diverses, le Kilim, sombre ou éclatant, est toujours et partout présent : Oeuvre d’art et discret témoin des civilisations.KILIM est un mot anatolien qui signifie « tissage ». Il est pratiquement utilisé par tous les nomades, des Balkans à l’Afrique du Nord et dans tout l’Orient, avec certaines déformations comme « Ghelim » ou « Ghilim ». La laine étant le matériel de base utilisé pour le tissage et sachant que la domestication du mouton par les hommes date de 9000 ans avant notre ère, il n’est pas difficile de supposer que l’homme commence le tissage à cette date. Il n’existe pas de preuves pour le confirmer mais des fragments de Kilim en laine (découverts dernièrement par des archéologues à Çatalhöyük près de Konya en Turquie) datent de 6500 ans avant JC ; des fragments de tissage de coton découverts en Amérique du Sud datent de 2600 ans avant JC et en Égypte de 1500 ans avant JC. On peut facilement considérer que la naissance du tissage correspond à la naissance de l’homme (quelques fragments trouvés au Turkménistan sont estimés être de 14000 ans avant JC, c’est à dire l’âge de bronze).

Historique :

Les premiers tisserands ont su exprimer leurs croyances et leurs sentiments en passant du tissage unicolor au tissage à coloris multiples, créant des dessins et des symboles figurant leur propre clan (ces symboles se retrouvent sur leurs vêtements).
En élargissant son champ de chasse et en passant à la cueillette, l’homme a découvert d’autres matériaux aussi bien pour tisser que pour colorer.
Le coté pratique, usuel et décoratif du tissage, ainsi que la découverte de nouvelles techniques, sont devenus un moyen de rivaliser entre tribus et à chacune de se différencier pour avoir une entité tribale.
Les études et les découvertes montrent que le tissage a connu son essor au sein des tribus Altaïques. Leur grande exode vers l’ Anatolie et le croisement d’autres cultures ont permis à celles qui se sont installées en Anatolie de créer des pièces d’art à couper le souffle.
Le tissage des nomades et des villageois d’Anatolie a joué un rôle important dans leur vie pendant des siècles. Il est devenu l’instrument de l’expression de leur habileté artistique et de leur identité tribale.
Les Kilims sont tissés pour d’inombrables usages : couvrir les sols, les lits, canapés, sièges, contenir des céréales, couvrir les tentes, faire des coussins, des sacs de selle, créer des chefs d’oeuvres.
Le Kilim est une valeur sûre d’échange commercial.
Depuis la domestication du mouton, donc de la familiarisation avec la laine, elle est devenue une matière première indispensable pour la vie de tous les jours.
En avançant dans sa connaissance, le tisserand a su créer tout ce dont il a besoin pour améliorer sa qualité de vie, la rendre agréable.La laine étant le matériel de base utilisé pour le tissage et sachant que les nomades et leurs troupeaux sont inséparables, la vie du Kilim commence avec la naissance de la brebis.
La race de moutons vivant sur le plateau anatolien a une qualité de laine excellente avec de longues fibres solides.
La tonte se fait par l’homme (une fois par an ), le traitement de la laine se fait par les femmes (trier, dégraisser, laver pour la purifier, exposer au soleil pour sécher et faire partir le reste de graisse).

Le filage :

Une fois triée, la laine sera filée.Une partie sera utilisée pour la trame et l’autre pour le tissage. Le reste, de moins bonne qualité, sera utilisé pour le tricot.
Il existe plusieurs techniques de filage par différent mécanismes. Celui utilisé par les nomades anatoliens, se base sur deux systèmes : fuseau léger ou lourd, ou le rouet.
Avec le fuseau lancé par le pouce et l’index dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, ils obtiennent un fil en S. Avec le rouet, ils obtiennent un fil en Z. Les nomades utilisent en général le double filage pour consolider la résistance de la laine.

La coloration :

Avec l’évolution de son savoir-faire, l’homme a continué à élargir ses connaissances pour diversifier la coloration en utilisant les ressources de son environnement. Depuis les temps préhistoriques, l’homme a su associer les plantes avec les fibres animales. Sa seule source étant la nature, il a utilisé toutes les parties des végétaux, racines, feuilles, tiges, tabac, oignons, broux de noix, les insectes et certains minéraux.
L’homme a utilisé cette technique jusqu’à la révolution industrielle vers 1860 où ont été inventées les couleurs chimiques, lesquelles ont envahi le monde nomade et d’Anatolie à partir de la dernière décennie du 19è et accentué sa pénétration avec la première guerre mondiale.
Malgré leur diversification causée par la climat, la nature du sol et autre, las plantes souvent utilisées sont l’indigo pour divers bleus et verts, woad pour nuancer le bleu, madder, oak-gul pour le jaune ; les raisins séchés mélangés à d’autres plantes et mordant, sont utilisés pour obtenir toutes les variations de coloris rouges, roses, abricots, pourpre et certains marrons foncés.
L’avantage des couleurs végétales est de ne pas attaque la fibre pendant la procédure de coloration. Aussi bien la couleur que la matière première, vont résister à l’infini. La couleur se patinera agréablement en vieillissant, laissant apparaître des nuances appelées de l’étonnant mot  » abrage » par les nomades.

Techniques de tissage :

Le tissage s’effectue sur deux éléments de base : la trame et la chaîne. La créativité des tisserands d’ Anatolie se différencie du reste du monde par l’invention de 12000 techniques de tissages connues jusqu’à ce jour.
De la simple technique de tissage du Kilim, en ajoutant un fil de chaîne supplémentaire ou de double contour, ou en travaillant devant ou à l’arrière du métier à tisser, le tisserand a réussi la technique du Sumac, Zili, Cicim, … Les kilims, expression de l’artisanat nomade d’Anatolie, habillent nos maisons où ils y trouvent milles emplois : tapis de sol, tapis de table, tenture, coussins… La richesse de leurs coloris et l’incroyable variété de leurs motifs, en font une source d’inspiration pour nos décors modernes.

De toutes régions, et bien différent suivant chacune, variant encore de village en village, tissé dans chaque famille pour l’unique usage familial, évoluant par le gré des alliances ou la force des migrations, le Kilim présente en chacun de ses exemplaires, une remarquable originalité.

Si vous vous intéressez aux Kilims d’Anatolie, dans le sens correct du terme, il est fort probable que vous croisiez un jour un kilim qui vous dira: « mangez-moi ! « .